Stade national de Pékin 25 mars
Stade national
Nom : Stade national
Emplacement : Parc olympique
Superficie (m2) : 258 000
Images de synthèse
Nom : Stade national
Emplacement : Parc olympique
Superficie (m2) : 258 000
La grande prêtresse remet la flamme au premier relayeur
Beijing, 25 mars – Le 24 mars vers midi, la cérémonie de l’allumage de la Flamme olympique de Beijing a eu lieu dans le berceau de l’Olympisme, la ville antique d’Olympie, en Grèce. Liu Qi, membre du Bureau politique du CC du PCC, secrétaire du Comité du PCC pour la municipalité de Beijing et président du BOCOG, s’est vu remettre le vase olympique par le président du Comité olympique hellène Minos Kyriakou. Le président grec Karolos Papoulias et le premier ministre Kostas Karamanlis ont présidé la cérémonie. Liu Qi, le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, Minos Kyriakou et le maire d’Olympie Giorgos Aidonis ont prononcé un discours.
La cérémonie a commencé à 11 h, heure locale (17 h heure de Beijing). Après l’hymne olympique et le lever du drapeau olympique, les hymnes nationaux chinois et grecs ont retenti, et les drapeaux chinois et grecs ont été levés dans le ciel d’Olympie.
Le maire Aidonis a mentionné le début du long voyage de la Flamme qui partira vers Beijing. Cette flamme marque le lever de rideau sur les JO de Beijing, et fait office de pont, reliant deux pays aux cultures antiques.
Liu Qi prononce son discours
M. Rogge a rappelé dans son discours la valeur particulière d’Olympie, ville où l’Olympisme est né. La flamme partira de ce lieu, émouvant depuis toujours, et où qu’elle aille, elle apportera les valeurs d’amitié et de paix. La flamme olympique réunit les athlètes et les peuples du monde, et relie tous ceux qui croient à l’olympisme et à l’esprit du sport. La flamme utilise son charme pour réunir les hommes et promouvoir l’harmonie. Ce jour a marqué le lever de rideau sur les Jeux olympiques de Beijing, que le peuple chinois, qui représente un cinquième de la population mondiale, attend impatiemment. M. Rogge a espéré la réussite de ces Jeux, qui ne seront pas seulement une compétition passionnante, mais aussi une occasion pour la Chine et le monde d’apprendre l’un de l’autre, de mieux se connaître et de plus se respecter.
M. Kyriakou a estimé que la Flamme olympique de Beijing était particulière, elle appartient à un grand pays, qui a plus d’un milliard d’habitants, plusieurs millénaires d’histoire et qui a apporté une contribution unique à l’humanité. M. Kyriakou a rappelé la valeur d’une flamme qui popularise l’esprit olympique et le sport, en promouvant l’esprit de compétition qui réunit les athlètes.
Liu Qi a évoqué dans son discours la joie et l’honneur d’être présent dans le berceau de l’Olympisme, à Olympie, pour assister à la cérémonie d’allumage de la Flamme des 29e Jeux olympiques. Le dieu du soleil a donné les éléments pour allumer la flamme, cette lumière et cette chaleur qui inspirera l’élan de compétition et représente l’idéal et l’esprit olympiques. Depuis la naissance des Jeux olympiques modernes, la flamme aura su apporter la paix, l’amitié et le progrès chez les peuples qui l’accueillaient, et aura éclairé le monde. La Chine et la Grèce sont deux pays aux longues civilisations, qui auront contribué considérablement à l’humanité. La flamme, allumée aujourd’hui à Olympique, volera d’Olympie vers la Grande muraille, et parcoura monts et vallées, allumant un enthousiasme et transmettant le rêve, apportant la lumière et la joie, la paix et l’amitié dans le cœur du peuple chinois et des habitants des cinq continents.
Jacques Rogge prononce son discours
Liu Qi s’est engagé, avec les efforts communs de la Chine et des peuples du monde, à organiser des Jeux olympiques spécifiques et de haut niveau, réalisant ainsi l’espoir des 1,3 milliards de Chinois, « un monde, un rêve ». Liu Qi a conclu en espérant que la flamme brûlera éternellement dans le cœur des peuples, et illuminera éternellement le voyage vers la paix, l’amitié et le progrès.
Lundi matin, Liu Qi et le président grec Karolos Papoulias ont inauguré le nouveau bâtiment de la mairie d’Olympie. L’après-midi, Liu Qi a présidé la cérémonie de remise des prix du Collège olympique. Le président du BOCOG a ensuite participé à une réception du Comité olympique hellène, célébrant la réussite de la cérémonie d’allumage de la Flamme.
Outre le président du BOCOG, Hu Jiayan, Li Shixiang, Liu Jingmin, Wang Wei, Jiang Xiaoyu, He Yafei et l’ambassadeur de Chine en Grèce Luo Linquan, composaient la délégation chinoise.
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Audrey Kathleen Hepburn-Ruston, dite Audrey Hepburn, est née le 4 mai 1929 à Bruxelles, d’une riche baronne hollandaise, Ella Van Heemstra, et d’un rentier irlandais, Joseph Hepburn-Ruston. Elle a deux demi-frères plus âgés, d’un précédent mariage d’Ella, Alexandre et Ian, qui ont respectivement huit et quatre ans de plus.
à 5 ans, Audrey est envoyée en pension en Angleterre par sa mère. Ella prend des dispositions pour qu’elle passe ses vacances dans la famille d’un mineur de charbon, afin de l’habituer à la langue et aux coutumes anglaises.
Le père d’Audrey quitte sa famille, sans laisser d’adresse. Il s’installera en Angleterre. Audrey relatera la disparition de son père comme « l’événement le plus traumatisant de sa vie. » Audrey commence à prendre des cours de danse classique, son désir de danser s’étant manifesté très tôt après avoir assisté à plusieurs ballets à Bruxelles.
Ses parents divorcent officiellement. Audrey supplia qu’on donne à son père des droits de visite, mais il ne réussit pas à les exercer par la suite.
Précédant l’éruption de la seconde guerre mondiale, Ella considère à tort que la Hollande neutre est plus sûre que de rester en Angleterre, et fait revenir Audrey dans sa famille à Arnhem.
Audrey est forcée d’apprendre rapidement le hollandais, ne parlant couramment que l’anglais à ce moment.
Des années plus tard, quand on lui demanda si elle se sentait plus hollandaise ou anglaise, elle répondit qu’elle penchait vers l’anglais « parce que j’étais plus anglaise que hollandaise en arrivant en Hollande » en 1939.
En mai, les troupes et l’artillerie allemandes arrivèrent à Arnhem. Les ressources hollandaises furent entièrement exploitées par la machine de guerre allemande et, pratiquement tous les biens de la famille Van Heemstra furent confisqués : propriété, maisons, comptes bancaires, valeurs et même les bijoux.
A cause de sa citoyenneté britannique et par crainte de la déportation, Ella conseille à Audrey de ne pas parler anglais en public : « ma mère a été inquiète de mon anglais dans les rues avec des Allemands tout autour. »
à ce moment, en Angleterre, Joseph Ruston est parmi des centaines d’activistes fascistes ou pro nazis emprisonnés sans procès. Sa femme et sa fille ne le savent pas.
Alors qu’elle n’a que onze ans, Audrey décide de devenir danseuse. Elle entre au Conservatoire de Musique d’Arnhem, sous la formation de Winja Marova.
Elle étudiera là jusqu’au milieu de 1944, devenant l’élève préférée de l’enseignante.
Le rationnement de l’alimentation devient de plus en plus sévère. Au printemps il est difficile d’obtenir le seul œuf de ration hebdomadaire, sans parler de viande, et en été il n’y a plus ni thé ni café. Pendant l’hiver, le manque de carburant signifie qu’une seule pièce de la maison peut être chauffée.
L’oncle d’Audrey et quatre autres résistants sont exécutés par les Nazis pour avoir tenté de faire sauter un train.
Audrey est témoin d’autres représailles dans Arnhem : « Nous avons vu de jeunes hommes mis contre le mur et abattus… Ne croyez rien de terrible que vous ayez entendu ou lu sur les Nazis. C’est pire que ce que vous ne pourriez jamais imaginer. »
Alexandre entre dans la résistance pour éviter d’être enrôlé dans un travail obligatoire pour les Allemands.
Mais Ian est attrapé et envoyé au travail quatorze heures par jour, dans une usine de munitions à Berlin.
A ce moment, toute sa famille le croit mort.
Ella et Audrey, maintenant seules, sont prises en charge par son grand-père, le Baron Van Heemstra et la sœur d’Ella devenue veuve.
Malgré l’occupation Audrey se lance encore plus dans la musique et la danse, et trouve un débouché pour ses talents de comédienne dans la Résistance. Pendant la guerre, Audrey devient le messager secret pour la Résistance, comme les enfants l’ont souvent fait, portant des messages et des prospectus illégaux fourrés dans ses chaussettes et des chaussures.
Suffisamment avancée en danse, Audrey aide à enseigner aux étudiants les plus jeunes de l’école.
Elle gagne aussi de l’argent pour sa famille en donnant des leçons privées illégales. Cependant, l’alimentation devient si rare qu’Audrey, trop faible, doit s’arrêter de danser temporairement.
La bataille d’Arnhem commence le 17 septembre. Après plusieurs jours de combat, les Allemands victorieux ordonnent à tous les citoyens de partir dans les 24 heures ou risquer d’êtres abattus à vue. Ella et sa fille regardent l’exode depuis la relative sécurité de la villa du Baron : « c’était la misère humaine la plus complète… Des masses de réfugiés en mouvement… Des centaines s’effondrant de faim… Nous en avons pris quarante, mais… Il n’y avait littéralement rien à manger. »
Audrey à 15 ans et recommence à danser, donnant des cours dans une des pièces de la maison.
Audrey se produit avec d’autres étudiants au théâtre municipal d’Arnhem dans un récital qui gagne l’attention d’un critique de magazine, et qui écrit : « Elle semble possédée par une véritable rage de danser, et a déjà une compétence technique respectable. »
Mars, Audrey échappe de peu à des soldats allemands, chargés de pourvoir en jeunes femmes leurs cuisines militaires.
De retour à la maison, elle reste cachée pendant le mois suivant.
La Hollande est libérée pour le seizième anniversaire d’Audrey, le 4 mai. Audrey se rappellera plus tard la libération d’Arnhem par les troupes canadiennes : « nous avons poussé des cris et avons braillé et avons sauté de joie. J’ai voulu embrasser chacun d’entre eux. Le soulagement incroyable d’être libre, c’est quelque chose de très dur à exprimer. La liberté est plutôt quelque chose dans l’air. Pour moi, c’était d’entendre des soldats parlant anglais au lieu de l’Allemand et sentir de nouveau la fumée du vrai tabac de leurs cigarettes. »
Audrey mesure maintenant 1m71 et pèse 45 kg, souffre d’asthme, de la jaunisse et d’autres maladies dues à la sous-alimentation, incluant l’anémie et un œdème sévère. Aussi, son métabolisme en sera définitivement affecté, l’obligeant en permanence à essayer de gagner du poids, et amenant de fausses rumeurs de désordres alimentaires pendant les années suivantes.
Alexandre réapparaît de sa cachette, suivi bientôt par Ian qui revient de Berlin. Audrey dira : « Nous avions tout perdu, bien sûr nos maisons, nos biens, notre argent. Mais on s’en fichait éperdument. Nous étions vivants, et c’est tout ce qui importait. »
Dans l’intérêt d’Audrey et de sa carrière, Ella décide de l’emmener à Amsterdam. Audrey commence à y étudier avec Sonia Gaskell, très renommée dans le ballet hollandais. Audrey ne peut payer ses leçons, mais Gaskell pense qu’elle mérite une chance, et Audrey devient une élève très sérieuse. « Sonia m’a appris que si vous travaillez vraiment dur, vous réussiriez et que tout doit venir de l’intérieur. »
Audrey est choisie pour danser avec le meilleur danseur étoile de l’école, dans une performance au théâtre Hortus d’Amsterdam.
Un critique écrit : « elle n’avait pas une grande technique, mais elle avait certainement du talent. »
Audrey est présentée par un ami à un photographe, et elle commence à poser en studio, développent rapidement un sens naturel pour cela. à ce moment, en grande partie ignorante du monde du cinéma, les ambitions d’Audrey se limitent à la danse.
Avec sa mère, Audrey visite rapidement Londres, où elle auditionne pour la célèbre école de ballet de Marie Lambert.
Elle est acceptée avec une bourse, cependant son inscription est reportée pour manque de fonds.
De retour aux Pays-Bas, Audrey auditionne pour une paire de cinéastes indépendants hollandais, qui lui donnent son premier petit rôle – celui d’une hôtesse – dans le film Nederlands in Zeven Lessen (Le hollandais en Sept Leçons).
Vers la fin de l’année, Audrey et sa mère partent pour Londres. Ella essayera de retrouver Ruston en Angleterre, mais en vain. Ella travaille dans plusieurs emplois modestes. En attendant, Rambert héberge et nourrit généreusement Audrey pendant six mois. Audrey se concentre totalement sur la danse, avant que le manque d’argent ne la mène à travailler le week-end comme modèle.
Malgré ses ambitions pour le ballet, Audrey s’aperçoit de plus en plus, à cause de sa grande taille et du manque d’entraînement, que son avenir ne sera pas dans le ballet. Audrey décline l’offre d’une compagnie pour un tour à l’étranger, et auditionne au lieu de cela pour la comédie musicale High Button Shoes. Audrey est une des dix choristes choisies, sur trois mille candidates. Elle n’a qu’une ligne de texte, « Have they all gone? » (Ils sont tous partis ?). Le spectacle part pour 291 représentations.
Après avoir été remarqué dans High Button Shoes, Audrey est retenue pour Sauce Tartare. Après 437 représentations à succès, la pièce est réécrite en Sauce Piquante et Audrey y joue un rôle plus important. Elle multiplie les passages à la télévision et les photos de magazines, et son visage commence à être reconnu.
Au milieu des deux « Sauces », Audrey travaille pour améliorer son jeu par des leçons d’élocution et de chorégraphie.
Un rôle principal lui est offert par l’Associated British Pictures Corp, dans Laughter in Paradise (Rires au paradis). Cependant, elle signe trop tard, et n’obtient qu’un petit rôle d’une fille vendant des cigarettes.
Audrey enchaîne les petits rôles dans One Wild Oat (Une Avoine Sauvage), ensuite dans Young Wives Tale (Conte des Jeunes Femmes), puis dans The Lavender Hill Mob (De l’or en barres). Ce dernier film est nommé comme meilleur film de 1951, mais la contribution d’Audrey ne sera pas inscrite au générique.
Peu de temps après, Audrey commence une sérieuse relation avec James Hanson, un multimillionnaire de 28 ans. La mère d’Audrey pense qu’il est un bon parti, et stable pour elle.
Audrey obtient un rôle important dans The Secret People, qui utilise ses compétences de danseuse et une scène dramatique évoque les mémoires du bombardement d’Arnhem. Pendant cette production on lui offre son rôle suivant Monte Carlo Baby (Nous Irons à Monte-Carlo), tourné sur la Côte d’Azur.
Pendant le tournage dans un hôtel, Colette découvre Audrey et pense qu’elle sera parfaite pour le rôle principal de Gigi. Bien que la première lecture d’Audrey soit décevante, Colette insiste et elle emporte le rôle.
Audrey fait des essais à Londres pour le rôle principal de la princesse dans Roman Holiday (Vacances Romaines) de William Wyler. Wyler ne voit les essais que plus tard, mais la trouve irrésistible. Maintenant qu’elle a signé pour un film à Hollywood, et une pièce à Broadway, Audrey vit seule sans sa mère pour la première fois à New York.
Les répétitions pour Gigi commencent en octobre, et les premières d’Audrey ne sont pas bonnes. Après beaucoup de travail et d’entraînement au chant, et ce jusqu’au soir de la première, elle s’est énormément améliorée. La majorité des journaux descendent la pièce mais font un triomphe à Audrey.
Hanson offre à Audrey une bague en diamants pour la première de Gigi, afin de formaliser leur engagement, et elle accepte.
Son travail est réparti entre New York, Toronto et la Grande-Bretagne, et pendant Gigi ils passent beaucoup de temps ensemble.
Après son succès dans Gigi, Audrey reprend ses cours de chant et de danse à l’école de Ballet Tarassova à New York.
Dans une interview, Audrey explique que la danse lui a enseigné la discipline pour apprendre son premier grand rôle dans Gigi aussi rapidement.
Le 31 mai, Gigi s’arrête plus tôt que prévu à New York car la Paramount est impatiente que commence Roman Holiday (Vacances Romaines), pour lequel il y a un planning de tournage très serré. Audrey part directement pour Rome, immédiatement après la dernière de Gigi.
Le mariage avait été prévu entre la pièce et le film, et sera donc reporté.
Roman Holiday est achevé en septembre et Audrey y acquière beaucoup d’expérience. Quand on lui demandera plus tard ce qu’elle avait appris de Wyler, elle dira « presque tout. » Sur ce film Audrey commence sa collaboration et une amitié pour la vie avec Edith Head.
Les projets de noces avec James Hanson sont de nouveau reportés, et Audrey part pour une tournée américaine avec Gigi durant huit mois.
à mi-chemin, Audrey annonce leur séparation à l’amiable, mais ils continuent de se voir.
Audrey dira que son désir de ne pas s’engager à devenir juste la femme de son mari, venait du fait qu’il lui était impossible de renoncer à sa carrière, pour laquelle elle avait travaillé si dur.
Roman Holiday sort aux Etats-Unis en août, et spectateurs et critiques l’adorent. Le succès devient mondial. « Le monde entier a le coup de foudre pour elle », écrit son biographe. Le « look » d’Audrey devient une folie et tous les journaux de mode s’y intéressent.
Lors d’un dîner organisé à Londres pour la première de Roman Holiday, Gregory Peck présente Audrey Hepburn à l’un de ses amis, Mel Ferrer. Celui-ci a déjà divorcé deux fois, est père de quatre enfants, acteur, metteur en scène et réalisateur, et de douze ans son aîné. La chimie entre eux est instantanée et ils tombent très vite amoureux.
En septembre, Audrey commence à tourner Sabrina à Long Island, qui durera neuf semaines. Sur ce film Audrey commence sa longue collaboration et amitié avec Givenchy, qui conçoit les costumes portés par Sabrina.
Mel Ferrer envoie à Audrey le scénario de la pièce de Jean Giraudoux Ondine, qui devra être jouée à Broadway, et dans laquelle il espère qu’ils auront les deux rôles principaux. Elle l’aime et est d’accord si Mel est son partenaire.
A la première d’Ondine le 18 février, les critiques sont dithyrambiques. Audrey apprend qu’elle a été nommée pour l’Oscar de la meilleure actrice pour Roman Holiday, qu’elle remporte le 25 mars.
Trois jours après, Audrey est de nouveau récompensée du Tony Award de la meilleure actrice de théâtre pour Ondine. Après trois mois à jouer Ondine; Audrey souffre d’épuisement, fume un paquet de cigarettes par jour et a perdu quinze livres. Sur les conseils de ses docteurs, elle doit se reposer et arrête donc Ondine le 3 juillet après 157 représentations. à la fin du mois elle s’envole pour la Suisse, à Bürgenstock.
En août, Mel Ferrer la rejoint en Suisse et la demande en mariage, ce qu’elle accepte malgré l’objection de sa mère. Une cérémonie civile a lieu le 24 septembre à Buoche, sur le rivage du Lac Lucerne. Le jour suivant, 25 septembre, ils confirment leurs vœux par une cérémonie religieuse dans une chapelle en bas de la montagne à Bürgenstock. Après une lune de miel de quatre jours près de Bürgenstock, Audrey et Mel passent une semaine ensemble près des Studios italiens de Cinecitta, où il filmait La Madre. Ils reviennent à Bürgenstock où ils apprennent qu’Audrey est maintenant enceinte.
Durant le reste de sa vie, Audrey appellera la Suisse « Sa maison ».
En novembre, Audrey fait son premier retour en Hollande sur l’invitation de la Ligue des Invalides de Guerre hollandais, pour une tournée de soutiens qui durera cinq jours.
Février, Audrey reçoit sa seconde nomination aux Oscars pour Sabrina, mais c’est Grâce Kelly qui l’emporte pour A Country Girl.
Audrey et Mel signent avec le producteur Dino de Laurentiis pour War and Peace (Guerre et Paix). Au printemps ils partent pour l’Italie où le tournage commence le 4 juillet. à cause de journées de plus de dix heures et de sa fragilité générale, Audrey dira plus tard que son rôle de Natasha fût le plus dur qu’elle ait jamais fait. Bien que le film reçoive en général des critiques négatives, beaucoup de critiques louent sa représentation de Natasha.
Audrey est maintenant submergée d’offres de scénario qu’elle refuse. Son prochain projet de film sera Funny Face (Drôle de frimousse), avec Fred Astaire.
Funny Face est tourné en trois mois à Hollywood, suivi d’un mois à Paris.
Audrey et Mel sont tout le temps ensemble, tandis qu’Ella, installée à Londres, fait plusieurs voyages pour voir sa fille à Paris. Maintenant inclus dans son contrat, Givenchy conçoit tous les vêtements d’Audrey.
Audrey retourne dans sa maison pour se reposer quatre semaines, avant Love in the Afternoon (Ariane), de nouveau avec Billy Wilder. Elle est en couple avec Gary Cooper, de 28 ans son aîné. Pendant le tournage à Paris, Audrey fait des allers-retours les week-ends vers le sud de la France pour rejoindre Mel, où il réalise The Vintage.
En janvier, les Ferrers commencent à travailler sur le téléfilm Mayerling, qui prend une semaine de répétition et deux semaines d’enregistrement aux studios de NBC.
Il sort le 4 février et bien qu’il recueille une grande audience, les critiques sont mauvaises. Suite à cet échec, la NBC rejettera plusieurs autres productions proposées par le couple Hepburn-Ferrer.
Dorénavant Ferrer pense à lui plus comme producteur / directeur, que comme partenaire de l’association.
Ayant besoin de repos, Audrey rejette toutes les offres de films, dont Le Journal d’Anne Frank, qu’elle trouve trop douloureux et trop proche de ses expériences pendant la guerre.
Tandis qu’elle accompagne son mari en Espagne et au Mexique pour le tournage de The Sun Also Rises, Audrey est convaincue par Mel de signer pour The Nun’s Story (Au risque de se perdre) comme film suivant, qui doit être bientôt suivi par le propre projet de Mel avec Audrey, Green mansions (Vertes demeures).
Le tournage de The Nun’s Story commence aux Studios Cinecitta de Rome, suivi ensuite par une période difficile au Congo belge. De retour à Rome pour la fin du tournage, l’équipe est forcée de travailler autour d’Audrey quelque temps alors qu’elle est clouée au lit pour des calculs rénaux, en partie dus à une déshydratation attrapée au Congo.
Le film sort le 18 juillet 1959 et fera plus d’argent qu’aucun autre film de la Warner Brothers jusqu’à présent.
Audrey est nommée comme Meilleure Actrice aux Oscars 1959, et sa nomination ne fait aucun doutes aux critiques de film. Cependant, le film ne gagne aucun des huit Oscars pour lequel il est nommé, incluant celui d’Audrey.
Immédiatement après que la fin du tournage de The Nun’s Story, Audrey commence Green Mansions à Hollywood.
Mel a déjà passé plusieurs mois avec son équipe en Guyane britannique et au Venezuela à tourner des extérieurs.
Le film est achevé en novembre et sort finalement avant The Nun’s Story. Le film est critiqué à la fois par les professionnels, et les spectateurs, « le blâme en revenant à Mel comme réalisateur », et ne réussit pas à récupérer son investissement.
Les Ferrers retournent à Bürgenstock pour se reposer, et Audrey se trouve de nouveau enceinte.
Le film suivant d’Audrey est The Unforgiven (Le vent de la plaine), tourné au Mexique. Pendant le tournage elle tombe de cheval et se blesse le dos. Elle est hospitalisée pour quatre vertèbres cassées, des muscles déchirés au bas du dos et une entorse du pied. Mel la rejoint immédiatement, ainsi que le propre médecin d’Audrey à Hollywood, et Marie-Louise Habets la véritable sœur de The Nun’s Story, qui s’occupera personnellement d’elle. Après un mois de convalescence, et avec l’aide d’une atèle orthopédique, Audrey est capable de terminer le film.
Quand il sort en avril 1960, le film est surtout descendu par les critiques.
Audrey retourne ensuite à Bürgenstock pour attendre le terme de sa grossesse. Mais peu de temps après, elle fait une nouvelle fausse-couche due à sa chute de cheval. Audrey tombe dans une profonde dépression, perdant du poids et fumant beaucoup.
Moins de six mois plus tard, Audrey est de nouveau enceinte. Elle refuse tout travail avant que le bébé ne soit né, rejetant West Side Story, The Cardinal, plus un projet d’Hitchcock No Bail For The Judge.
Elle accepte finalement Breakfast at Tiffany’s (Diamants sur canapé), à condition de ne commencer qu’après la naissance.
A cette période, Audrey reçoit la fausse nouvelle de la mort de son père. En examinant les rumeurs, Mel découvre qu’il vit à Dublin et ils vont lui rendre visite. Malgré leur séparation, Ruston est au courant de la célébrité de sa fille, et à 74 ans il s’est remarié à une femme de trente ans plus jeune que lui. La réunion est aigre-douce, mais depuis ce moment Audrey lui envoiera un chèque chaque mois jusqu’à sa mort, deux décennies plus tard.
Le 17 juillet, à Lucerne, Suisse, Audrey donne naissance à Sean Ferrer. Il est baptisé dans la même chapelle et par le même pasteur qui avait marié Audrey et Mel six ans plus tôt.
Le tournage de Breakfast at Tiffany’s a lieu à New York, suivi par certains plans à Hollywood. Il sort en octobre, faisant moins bien que ne l’espérait le studio, bien qu’il ai une influence culturelle significative. Pour ce rôle, Audrey sera nommée pour son quatrième Oscar, mais ne le remportera pas.
Le film suivant d’Audrey est The children’s hour (La rumeur), réalisé par William Wyler.
Ensuite les Ferrers retournent en Europe, et Mel part bientôt pour Paris pour un rôle dans Le jour le plus long.
Audrey tourne à Paris Paris – When it Sizzles (Deux têtes folles) avec William Holden. Avec un dépassement du budget très lourd, le film ne peut sortir que deux ans plus tard.
Audrey reste à Paris pour Charade. Elle a finalement comme partenaire Cary Grant, qui avait déjà deux fois refusé de travailler avec Audrey sur Sabrina et Love in the afternoon (Ariane) à cause de la différence d’âge. Ce film deviendra sa plus grande réussite au box-office à ce moment.
Après huit mois de travail ininterrompu, Audrey termine le tournage de Charade. Les Ferrers se retrouvent dans leur maison en Suisse.
Après des mois de négociations entre Kurt Frings, son agent et la Warner Brothers, Audrey obtient le rôle principal dans My Fair Lady. La décision est controversée : le producteur Jack Warner décide qu’Audrey Hepburn est un meilleur choix pour un film aussi coûteux que l’actuelle actrice qui triomphe dans la pièce à Broadway, Julie Andrews, mais qui est inconnue au cinéma. Ayant enregistré elle-même des essais vocaux pour le film, Audrey est choquée de découvrir qu’elle sera doublée par une chanteuse professionnelle Nixon Marni.
Le film est un succès, et remporte huit Oscars. Audrey est nominée pour la meilleure actrice, mais c’est finalement Julie Andrew qui gagne pour son premier rôle dans Marie Poppins.
Audrey s’associe de nouveau avec le réalisateur William Wyler, à Paris, pour How to steal a million (Comment voler un million de dollars). Après le tournage, les Ferrers quittent leur maison de Bürgenstock pour une autre dans le village de Tolochenaz-sur-Morges, dans le canton de Vaud en Suisse, appelée « La Paisible ». Ils achètent aussi une maison pour l’hiver à Marbella.
Audrey se trouve de nouveau enceinte, mais fait une fausse-couche un mois plus tard.
Après avoir refusé plusieurs scénarios, Audrey accepte Two for the Road (Voyage à Deux). Audrey est présente dans presque chaque scène et elle n’a plus aucun moment pour sa famille. Mel choisit de rester à la maison avec Sean et travaille sur un projet avec Frings, Wait Until Dark (Seule dans la Nuit).
Audrey tourne Wait Until Dark, avec son mari comme producteur. Le film est émotionnellement difficile pour Audrey qui, à titre privé, fait face à la désintégration de son mariage. Aussi, elle travaille si dur qu’elle perd presque 7 Kg. Le film sort plus tard dans l’année et obtient un grand succès. Audrey reçoit une cinquième (et dernière) nomination aux Oscars.
Audrey et Mel discutent beaucoup de l’avenir de sa carrière : il veut qu’elle fasse plus de films. Tandis qu’Audrey souhaite passer plus de temps avec Sean. Malheureusement, à ce moment, Audrey de nouveau enceinte fait une nouvelle fausse-couche.
Les Ferrers projettent ensemble un autre Mayerling avec Mel comme producteur du film, et Omar Sharif comme co-star d’Audrey. Mais Audrey ne veut pas retravailler si tôt avec son mari, et Mel choisi Catherine Deneuve.
Audrey reste à la maison avec Sean tandis que Mel travaille sur le film.
En septembre, on annonce qu’Audrey et Mel vivent maintenant séparés. Audrey ne veut plus continuer à travailler et demande donc à Frings de ne plus lui envoyer de scénarios.
Le 21 novembre, le divorce est prononcé. Les détails sont tenus secrets, mais Audrey conserve la garde de Sean et la maison à Tolochenaz-sur-Morges.
Le 18 janvier, Audrey épouse le psychiatre neurologue italien, Andrea Dotti, qu’elle a rencontré lors d’une croisière privée en juin l’année précédente. Il n’y a pas de lune de miel à proprement parler, et le couple s’installe à Rome, avec Sean inscrit dans une école bilingue. Audrey conserve La Paisible pour y passer les week-ends et l’été, et son personnel est dirigé par la Baronne Van Heemstra qui y vit maintenant durant toute l’année. Après quatre mois de mariage, Audrey découvre qu’elle est enceinte. Elle retourne à La Paisible pour prendre des précautions contre le pire.
Luca Dotti naît le 8 février. Audrey s’installe dans la maternité et malgré les sorties de son mari en boîte de nuit en compagnie d’autres femmes, elle revendiquera le bonheur et le contentement dans son rôle de femme romaine et de mère.
Bien que « retraitée », Audrey annonce son empressement à rejouer, mais seulement à Rome.
Elle rejette Forty Carats et Nicholas and Alexandria parce qu’elle se pense trop vieille. Finalement, elle devient plus intéressée par la profession de son mari, l’accompagnant à ses conférences et autres missions.
Audrey travaille sur une émission spéciale pour l’UNICEF à la télévision, et l’année suivante pour une série de publicités pour des perruques japonaises.
En 1974, Audrey subit sa cinquième fausse-couche.
Après avoir refusé plusieurs scénarios, Audrey sort finalement de sa retraite pour Robin and Marian (La rose et la flèche), avec Sean Connery comme co-vedette. Le film est tourné en Espagne en six semaines. Son retour sera salué par les fans et les critiques, bien que les critiques sur le film soient mitigées.
Une fois le film achevé, le couple commence à recevoir des menaces d’enlèvement anonymes pour Sean et Luca. Pour leur sécurité, Audrey les envoie en Suisse. Peu de temps après, il y a une tentative d’enlèvement du docteur Dotti alors qu’il quitte sa clinique, mais ses cris attirent les gardes chargés de la sécurité et déjouent la tentative. Audrey n’a besoin d’aucune autre incitation pour rester à Tolochenaz-sur-Morges.
Audrey s’envole pour les Etats-Unis pour la première de Robin and Marian au Radio City Music Hall, et pour honorer les soixante-treize ans de William Wyler à l’Institut du Film américain.
Le docteur Dotti la rejoint plus tard à la cérémonie des Oscars, où elle reçoit sur scène une standing ovation de ses pairs, alors qu’elle remet l’Oscar de la meilleure image au producteur Michel Douglas pour One Flew Over the Cuckoo’s Nest (Vol au dessus d’un nid du coucous).
Robin and Marian apportent à Audrey de nombreuses offres, comme Un Pont Trop loin et Richard’s Things, qu’elle refuse pour différentes raisons.
Pendant leur mariage, Dotti continue à sortir avec de jeunes femmes, et ses sorties sont honteusement publiées dans les journaux. Bien que ses confidentes connaissent la tristesse d’Audrey, elle continuera à protéger leur mariage en insistant sur le fait qu’ils avaient des différents, mais que comme n’importe quel couple, ils étaient « fondamentalement heureux. »
Audrey consent à être la star dans le thriller de Sidney Sheldon, Bloodline (Liés par le sang). Après le tournage, Audrey retourne à Rome.
Audrey choisit finalement un petit rôle dans la comédie de Peter Bogdanovich They all laughed (Et tout le monde riait), filmé à Manhattan. Sean Ferrer est à la fois producteur assistant et a un petit rôle.
Septembre, on annonce que le mariage entre Audrey et le docteur Dotti est officiellement terminé. Audrey a déjà rencontré Robert Wolders avec qui elle se trouve beaucoup de points communs et d’intérêts mutuels.
Les nouvelles de la maladie sérieuse de son père rapprochent Audrey et Wolders, alors qu’il l’accompagne dans un voyage émotionnellement difficile à Dublin pour le voir une dernière fois. Il meurt trois jours après leur arrivée.
Wolders vient habiter avec Audrey à La Paisible, où elle s’occupe maintenant de sa mère âgée et invalide.
Bien que le divorce avec Dotti soit prononcé, Audrey ne fait rien pour légaliser son rapport avec Wolders.
Il l’accompagne à Los Angeles pour un hommage de l’Institut du Film américain à Fred Astaire, ainsi que dans d’autres parties du monde sur différentes missions pour l’UNICEF.
Le 26 août, la Baronne Ella Van Heemstra meurt à La Paisible à l’âge de 84 ans. Audrey dit en privé : « j’étais perdue sans ma mère.
Elle avait été ma table d’harmonie, ma conscience. Elle n’était pas la personne la plus tendre – en fait il y eu des moments où j’ai pensé qu’elle était froide – mais elle m’a aimée de tout son cœur. Je n’ai jamais ressenti cela de mon père, malheureusement. »
Sean Ferrer se marie. Audrey assiste à la cérémonie avec Wolders, alors que Mel Ferrer est aussi présent en compagnie de Lisa, sa femme depuis quatorze ans. En tant que parents du marié, Audrey et Mel dansent ensemble pour la première fois en dix-sept ans.
Audrey est parmi les notables interviewés pour Directed by William Wyler, un documentaire en hommage produit par la fille de Wyler.
Audrey fait le téléfilm Love Among Thieves (La Rançon Mexicaine) avec Richard Wagner. Il reçoit surtout des critiques négatives et sera le dernier rôle Audrey en tant que star.
Le 9 mars, Audrey est officiellement nommée Ambassadeur de Bienveillance pour l’UNICEF, une organisation qu’elle avait précédemment aidée lors d’événements de bienfaisance. Ses deux fils vivant maintenant loin d’elle (Luca est maintenant avec son père à Rome), elle se consacre entièrement à ce travail, et passe la plupart de l’année sur des missions pour l’UNICEF, visitant certains des endroits les plus démunis dans le monde.
Ce travail est très dur, particulièrement dans les pays de Tiers-Monde, où les situations sont fréquemment dangereuses ainsi que rudes. En mars, Audrey part pour sa première mission en Ethiopie, où l’attention du monde entier est nécessaire afin d’empêcher des millions de personnes de mourir de faim. En avril, Audrey visite la Turquie, puis l’Amérique du Sud en octobre.
En février, Audrey voyage en Amérique Centrale, plaidant la cause des enfants dans une série d’entretiens avec des responsables du Honduras, du Salvador et du Guatémala.
En avril, Audrey, représentant l’UNICEF, témoigne à Washington au Sous-comité de la lutte contre la faim.
Quelques jours après cela, Audrey est au Soudan pour surveiller le travail de l’UNICEF.
De son travail pour l’UNICEF, Audrey dira : « On m’a donné le privilège de parler pour les enfants qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes, et ma tâche est facile car les enfants n’ont aucun ennemi politique.
Sauver un enfant est une bénédiction : en sauver un million est une occasion donnée de dieu. »
En octobre, toujours pour l’UNICEF, Audrey part en Thaïlande puis au Bangladesh.
à la fin de l’année, Audrey accepte le rôle d’un ange dans le prochain film de Steven Spielberg, Always (Pour Toujours).
Ce sera sa dernière apparition au cinéma.
En mars, Audrey joue dans une série de concerts dont les bénéfices vont à l’UNICEF, en lisant des extraits du Journal d’Anne Frank, insérés dans une partition musicale de Michel Tilson Thomas. Le spectacle tourne dans cinq villes américaines, dont une avec l’orchestre symphonique de Londres en 1991.
Audrey tourne une série de télévision, Gardens of the World (Les Jardins du Monde), commençant en Hollande puis dans beaucoup d’endroits du monde entier.
En octobre Audrey fait un voyage au Viêt-nam pour l’UNICEF, mais qui est peu couvert aux Etats-Unis.
Les voyages d’Audrey cette année l’amènent aussi en Norvège avec Le Concert pour la Paix avec Jimmy Carter, François Mitterand et Nelson Mandela parmi les participants.
Elle parle aussi lors de l’ouverture de la cérémonie « UNICEF’s Universal Child Immunization » à Rome.
En juin, Audrey fait une seconde apparition au congrès, pressant pour une augmentation de l’aide pour l’Afrique.
Audrey remet un Oscar honorifique au réalisateur indien Satyajit Ray, lors de la cérémonie de remise des Oscars.
En septembre, Audrey voyage en Somalie, déchirée par la guerre. Elle dira plus tard : « j’ai vécu un cauchemar. Le pays sombre dans l’anarchie et la plupart de la population meurt de faim ».
Après la Somalie, Audrey revient en Suisse. Avant ses prochains engagements et quelques congés en Méditerranée, Audrey souhaite revoir Sean et donc s’envole pour la Californie. Elle souffre de plus en plus de douleurs abdominales, qui avaient peut-être commencé dès son départ pour la Somalie, mais ses docteurs n’avaient soupçonné qu’une dysenterie amibienne.
à l’insistance d’amis et de sa famille, Audrey passe un examen médical. Trois jours plus tard, le 2 novembre, Audrey est opérée d’un cancer du colon.
Les fils d’Audrey la rejoignent alors qu’elle se remet de l’opération, cependant elle souhaite rentrer pour passer Noël dans sa maison de La Paisible à Tolochenaz-sur-Morges. Elle y passera ses derniers mois, de temps en temps assez forte pour de courtes balades dans son cher jardin.
Avant de quitter Los Angeles, Audrey reçoit la nouvelle de la Guilde des Acteurs de Cinéma qu’elle doit recevoir en janvier une récompense. Trop faible pour y aller, c’est Julia Roberts qui la reçoit en son nom. De retour en Suisse, elle reçoit la Médaille Présidentielle de la Liberté pour son travail à l’UNICEF, des mains de l’ambassadeur américain en Suisse.
Au tout début de l’année, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences annonce qu’Audrey va recevoir la récompense Humanitaire Jean Hersholt lors d’une cérémonie en avril. Elle sera posthume et reçue en son nom par Sean Ferrer, car le 20 janvier, quatre mois avant son soixante-quatrième anniversaire, Audrey Hepburn décède à La Paisible dans son sommeil. Elle est enterrée au cimetière de Tolochenaz-sur-Morges le 24 janvier. Ses deux fils, son frère Ian, Rob Wolders, Mel Ferrer, Andrea Dotti, Hubert de Givenchy, Alain Delon, Roger Moore et des membres de l’UNICEF, assistent à l’enterrement. Maurice Eidinger, le pasteur qui l’avait mariée à Mel Ferrer trente neuf ans plus tôt, préside les obsèques.
« Un ange s’est envolé », murmure Elizabeth Taylor.
VIDEO
jazz au caféVendredi 16 novembre 2007 à 20h |
Café du Conservatoire, Cité de la musique et de la danse Jazz au café Le département des musiques à improviser investit le Café du Conservatoire pour sept soirées. |
ensemblesSamedi 8 mars 2008 à 20h |
Espace W, Weyersheim En harmonies Orchestre junior de Weyersheim – direction Daniel Litt Musique municipale de Weyersheim – direction Michel Birgel Orchestre d’harmonie du Conservatoire – direction Miguel Etchegoncelaydans le cadre des cent ans de la musique municipale de Weyersheim |
ensemblesDimanche 9 mars 2008 à 17h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Orchestre d’harmonie du Conservatoire direction Miguel Etchegoncelay |
complicitésDimanche 9 mars 2008 à 15h (tout public) |
Théâtre de la Sinne, Mulhouse Le pont des ombres (création mondiale) Opéra d’Olivier Dejours Direction musicale : Olivier Dejours Mise en scène : Michel Deutsch En partenariat avec l’Opéra national du Rhin Préparation musicale : Catherine Bolzinger, Caroline Magalhaes, Marie Kobayashi, Marie-Madeleine Koebelé, Anne-Catherine Kaiser Réservation des représentations scolaires : 03 88 75 48 73 Réservation des représentations tout public : 0 825 84 14 84 Spectacles payants |
théâtreDu mardi 26 février au samedi 22 mars 2008 |
Théâtre de la boîte noire du Creps, 4 allée du Sommerhof, Strasbourg Shakespeare / Macbeth La Mesnie H. – Compagnie Jacques Bachelier Mise en scène Jacques Bachelier Renseignements et réservations Entrée payante Théâtre de la boîte noire du Creps, 4 allée du Sommerhof, Strasbourg Réservations et renseignements : Office du Tourisme : 03 88 32 51 49 Magasins FNAC, Carrefour, Géant et Rond Point : 0 892 68 36 22 (0,35 eur/min) La Mesnie H. : 06 33 82 13 05 (du lundi au vendredi de 17h à 19h) Renseignements pour abonnement : 03 88 35 76 10 lamesnieh@lamesnieh.com www.lamesnieh.com |
nouveaux talentsJeudi 13 mars 2008 à 20h |
Salle d’orchestre, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Florian Chabbert, piano |
vendredis de lorgueVendredi 30 novembre 2007 |
Salle du grand orgue, Cité de la musique et de la danse Les vendredis de l’orgue Doté d’une salle d’orgue de cinquante places, le Conservatoire propose un cycle de concerts entièrement dédié à cet instrument et assuré par les étudiants du Conservatoire. D’une durée de 45 minutes environ, chaque programme sera donné deux fois, le vendredi, à 12h30 et 17h30. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. |
conférences et rencontresLundi 17 mars 2008 à 18h |
salle 24, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Messiaen, l’explorateur du rythme par Werner Strinz, professeur d’analyse |
enseignants en scèneMardi 25 mars 2008 à 20h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Autour de Pelléas et Mélisande Marie Kobayashi, voix Stéphane Seban, piano Jean-François Duroure, danse |
vendredis de l’orgueVendredi 30 novembre 2007 |
Salle du grand orgue, Cité de la musique et de la danse Les vendredis de l’orgue Doté d’une salle d’orgue de cinquante places, le Conservatoire propose un cycle de concerts entièrement dédié à cet instrument et assuré par les étudiants du Conservatoire. D’une durée de 45 minutes environ, chaque programme sera donné deux fois, le vendredi, à 12h30 et 17h30. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. |
jeune publicVendredi 4 avril 2008 à 14h30 (scolaire) |
Théâtre municipal, Colmar Le pont des ombres (création mondiale) Opéra d’Olivier Dejours Direction musicale : Olivier Dejours Mise en scène : Michel Deutsch En partenariat avec l’Opéra national du Rhin Préparation musicale : Catherine Bolzinger, Caroline Magalhaes, Marie Kobayashi, Marie-Madeleine Koebelé, Anne-Catherine KaiserRéservation des représentations scolaires : 03 88 75 48 73 Réservation des représentations tout public : 0 825 84 14 84 Spectacles payants |
complicitésSamedi 19 avril à 20h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Génération baroque : L’Infedeltà delusa Burletta per musica en deux actes de Joseph Haydn Renseignements et réservations Entrée payante |
enseignants en scèneMardi 22 avril 2008 à 20h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Meeting point : clavecin ! Christine Héraud, clavecin Évelyne Alliaume et Philippe Lindecker, violons Françoise Coppey et Anne Irène Kempf, altos Frank van Lamsweerde, violoncelle Jean-Daniel Hégé, contrebasse Philppe Mouratoglou, guitare Olivier Touratier, flûte traversière Sébastien Giot, hautbois Denis Tempo, clarinette Charly Roquet, basson Mihaly Temesvari, direction |
nouveaux talentsJeudi 24 avril 2008 à 20h |
Salle d’orchestre, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Mayumi Orai, cymbalum |
voixVendredi 25 avril 2008 à 18h30 |
Salle d’orchestre, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Voix et guitare |
jazz au caféVendredi 16 novembre 2007 à 20h |
Café du Conservatoire, Cité de la musique et de la danse Jazz au café Le département des musiques à improviser investit le Café du Conservatoire pour sept soirées. |
jeune publicReprésentations scolaires (réservation indispensable au 03 88 43 68 19) : |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Les Fables de La Fontaine direction artistique : Christine vom Scheidt Renseignements et réservations Représentation tout public (entrée libre dans la limite des places disponibles) : Mercredi 30 avril 2008 à 18h |
conférences et rencontresLundi 28 avril 2008 à 18h |
salle 24, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Gershwin « le grand roman musical américain » par Bernard Struber, professeur de musiques à improviser |
ensemblesDimanche 4 mai 2008 à 17h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Orchestre baroque du Conservatoire direction Martin Gester |
jeune publicReprésentations scolaires (réservation indispensable au 03 88 43 68 19) : |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Fantasti’cuivres – Musique de chambre pour cuivres Grand ensemble de cuivres du Conservatoire direction Micaël Cortone d’Amore et Philippe Wendling |
diplômesMardi 6 mai 2008 à 18h |
Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Diplômes de composition Les œuvres des étudiants de la classe de composition d’Ivan Fedele, Alireza Farhang, Maurilio Cacciatore, Rémi Studer, sont interprétées par des musiciens du Conservatoire, sous la direction d’Armand Angster. |
ensemblesMardi 13 mai à 20h |
Cité de la musique et de la Danse, Strasbourg Messiaen : rythmes, couleurs, oiseaux ? Ensembles de musique de chambre du Conservatoire |
vendredis de lorgueVendredi 30 novembre 2007 |
Salle du grand orgue, Cité de la musique et de la danse Les vendredis de l’orgue Doté d’une salle d’orgue de cinquante places, le Conservatoire propose un cycle de concerts entièrement dédié à cet instrument et assuré par les étudiants du Conservatoire. D’une durée de 45 minutes environ, chaque programme sera donné deux fois, le vendredi, à 12h30 et 17h30. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. |
ensemblesDimanche 18 mai 2008 à 17h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Jeunes orchestres en concert Jeune Orchestre à cordes – direction Leila Faraut Jeune Harmonie – direction Christian Thoux |
conférences et rencontresLundi 19 mai à 18h |
salle 24, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Les plasticiens sonores ou la place du son dans l’art d’aujourd’hui par Philippe Aubry, professeur de musiques à improviser |
Mardi 20 mai 2008 à 20h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Danse des cuivres Vincent Gillig, Philippe Hechler, Patrice Porté, Frédéric Schiel, Richard Szesny, trompettes Nicolas Moutier, Thierry Spiesser, trombones Kevin Cleary, Jérôme Hanar, cors Micaël Cortone d’Amore, Philippe Wendling, tubas |
voixVendredi 23 mai 2008 à 18h30 |
Salle d’orchestre, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Voix de la Renaissance |
diplômesJeudi 7 février 2008
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Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Diplômes de spécialisation Le cycle de spécialisation du Conservatoire de Strasbourg permet de se spécialiser, (répertoire, style ou technique spécifique), auprès du professeur de son choix, durant un à six semestres. L’examen se déroule sous la forme d’un concert d’une demi-heure en relation avec l’objectif poursuivi. Le programme en est conçu et rédigé par l’étudiant. |
jeune publicDu 29 mai au 6 juin 2008 |
Conservatoire Festival Soleil En partenariat avec l’Inspection académique, le Conservatoire accueille les enfants des écoles maternelles et primaires ayant participé au “projet soleil” : prestations musicales et chorégraphiques, ateliers, découvertes, rencontres… |
jazz au caféVendredi 16 novembre 2007 à 20h |
Café du Conservatoire, Cité de la musique et de la danse Jazz au café Le département des musiques à improviser investit le Café du Conservatoire pour sept soirées. |
jeune publicDu 29 mai au 6 juin 2008 |
Conservatoire Festival Soleil En partenariat avec l’Inspection académique, le Conservatoire accueille les enfants des écoles maternelles et primaires ayant participé au “projet soleil” : prestations musicales et chorégraphiques, ateliers, découvertes, rencontres… |
vendredis de lorgueVendredi 30 novembre 2007 |
Salle du grand orgue, Cité de la musique et de la danse Les vendredis de l’orgue Doté d’une salle d’orgue de cinquante places, le Conservatoire propose un cycle de concerts entièrement dédié à cet instrument et assuré par les étudiants du Conservatoire. D’une durée de 45 minutes environ, chaque programme sera donné deux fois, le vendredi, à 12h30 et 17h30. L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. |
ensemblesDimanche 8 juin 2008 à 17h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Jouons ensemble Orchestre à cordes junior – direction Leila Faraut Harmonie junior – direction Charly Roquet |
ensemblesSamedi 14 juin 2008 à 20h |
Salle de la Corderie, Sarre-Union Orchestre symphonique du Conservatoire direction Martin Gester |
ensemblesDimanche 15 juin 2008 à 17h |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Orchestre symphonique du Conservatoire direction Martin Gester |
diplômesmardi 17 juin à 15h |
Salle d’orchestre Master 2 : interprétation musicale En partenariat avec l’Université Marc Bloch |
diplômesJeudi 7 février 2008 |
Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Diplômes de spécialisation Le cycle de spécialisation du Conservatoire de Strasbourg permet de se spécialiser, (répertoire, style ou technique spécifique), auprès du professeur de son choix, durant un à six semestres. L’examen se déroule sous la forme d’un concert d’une demi-heure en relation avec l’objectif poursuivi. Le programme en est conçu et rédigé par l’étudiant. |
danseSamedi 21 et dimanche 22 juin 2008 |
Auditorium, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Ballet espoir et Ballet junior du Conservatoire Créations de Nathalie Adam, Odile Duboc et Jean Guizerix, chorégraphes invités au Conservatoire de Strasbourg |
conférences et rencontresLundi 23 juin 2008 à 18h |
salle 24, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Du son à la notation à partir de IV2 pour violoncelle solo de Mark Andre Par Mark Andre, professeur d’orchestration |
nouveaux talentsJeudi 26 juin 2008 à 20h |
Salle d’orchestre, Cité de la musique et de la danse, Strasbourg Anil Eraslan, violoncelle |
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